Taichi : Votre chemin vers la sérénité et la santé
Sommaire : I. les origines II. les principes III. le style Chen IV. la position de l'arbre V. les tuishou VI. les applications martiales. ▶️ Biomécanique
I. Les origines du taichi
Le Tai ji quan aurait été créé par Zhang San Feng (le maître des trois pics) suite à l'observation d'un combat entre un serpent et un oiseau. Le serpent prit le dessus grâce à ses mouvements souples et circulaires. Cette scène l'aurait convaincu de la suprématie de la souplesse sur la dureté. Ceci fait partie de la légende, les différents styles de tai ji quan étant, en fait, le résultat de la réflexion et de la recherche de nombreux maîtres d'arts martiaux. Certains ont su faire école et imposer un style. Même si la forme des enchaînements diffère, les styles de tai ji quan ont tous en commun les mêmes principes exposés dans les textes classiques écrits par les grandes figures de la discipline. D'art martial confidentiel, réservé à une famille ou à un clan, il a su ces dernières décennies se diffuser hors de Chine. Il occupe maintenant une place toute particulière dans les techniques de santé.
II. Les 6 principes privilégiés et fondamentaux
Dans la pensée chinoise, le corps est une unité indissoluble; et prendre conscience de son corps, c'est se donner accès à son être tout entier. Le Tai ji quan (ou le Qi Gong) favorise cette prise de conscience et cette unité à l'aide de quelques principes qui forment un tout et dépendent l'un de l'autre inséparablement.
1.Forme circulaire; elle économise l'énergie, apaise l'esprit, et favorise la concentration, car les mouvements aux figures sans angles, et aux gestes sans fin, empêchent la dépense superflue et inutile d'énergie et donnent une sensation de réserve et de sécurité émotionnelle.
2.Douceur, souplesse, fluidité : Agir avec douceur et légèreté, c'est aussi créer des conditions de repos et de détente, car la douceur et la fluidité font disparaître les brutalités, violences, émotions et heurts
3.Lenteur : Le Tai ji quan implique un travail sur l'énergie interne et non sur la force externe musculaire. C'est pourquoi, l'entraînement du Tai Ji Quan est tout d'abord exécuté lentement : - pour développer un fonctionnement mental différent du fonctionnement courant dans nos sociétés en amenant le cerveau gauche à se taire et en laissant la place au cerveau droit, - pour permettre de porter l'attention à la façon dont bougent les différentes parties du corps, d'en expérimenter d'autres et de découvrir les liens entre toutes ces parties, entre le centre et la périphérie, - pour prendre conscience des appuis dans le sol et de la manière dont le corps répond à la gravité - pour découvrir qu'il existe d'autres manières de bouger, de faire, de penser que celles qui sont habituelles
4.Coordination & relâchement : La technique du Tai ji quan est une expression corporelle globale de l'homme intégral. Toutes les parties du corps sont liées et participent à la réalisation du mouvement global.
5.Continuité et Harmonies : Rien dans l'univers n'échappe à la loi des « contraires-complémentaires » yin-yang. Les séquences se succèdent comme les vagues de la mer sans commencement ni fin. Cette continuité régulière et harmonieuse ne doit pas se limiter seulement aux formes gestuelles, mais aussi à l'intérieur de soi-même, psychiquement et mentalement.
6.Développement de la force intérieure - Jing - : le ressort d'un individu, sa vitalité, son dynamisme, en mettant l'accent sur l'intériorité de cette force (force intérieure / art interne), précède la forme musculaire et lui préside. Cette force intérieure est aussi liée à l'attitude psychologique de l'individu.
Comparaison des 4 styles Chen/Yang/Wu/Sun de taichi
III. Le style Chen
Il est le plus ancien et le parent des cinq styles traditionnels de Taichi à côté des styles Yang, Wu, Hao et Sun. Le style familial de Chen dont le fondateur reconnu serait Chen Wangting est né à Chenjiagou (lit. « vallée de la famille Chen ») village situé en Chine, dans la province du nord Henan sur les rives du Fleuve Jaune.
Il se caractérise par des changements de rythme et des légères déstructurations-restructurations par alternance de mouvements lents et rapides, des postures basses, des « enroulements de soie » et des éclats explosifs (fajing).
Le style Chen est subdivisé en deux branches principales avec quatre sous-styles :
- le «petit style» (Xiaojia), qui descend des frères Chen Youben et Chen Youheng
- le «grand style» (Dajia), qui descend de Chen Changxing (1771-1853), est codifié en deux formes (yilu et erlu ou pao chui - poings canons). Il se partage lui-même en « vieux style » (laojia), et en «nouveau style» (xinjia) qui vient de Chen Fake (1887-1957)
Les enchaînements (taolu) sont inclus dans le grand style :
~ Dans sa version laojia
- Yilu – 1er enchaînement (en 74 mouvements).
- Erlu -2e enchaînement (ou pao chui) – poings canons – plus physique, il se concentre sur l'aspect martial. Il est caractéristique du style Chen (il n’y a pas d’équivalent dans les autres styles).
La différence entre les deux enchaînements à mains nues peut se résumer ainsi : pour le Yilu c’est le corps qui emmène la main, pour le Erlu, c’est la main qui emmène le corps. Cela signifie que l’étude du premier enchaînement est une écoute (intention) porté vers l’intérieur (travail proprioceptif), tandis que le deuxième enchaînement est fait pour porter l’intention vers l’extérieur (l’application martiale).
~ Dans sa version xinjia
- L'enchaînement Yilu est la forme supérieure des spirales. Pour cela il faut limiter l'usage de la force, et diminuer toutes les tensions pour produire la souplesse d'une pratique très fluide et ferme. Les mouvements sont plus courts que dans la forme ancienne et donnent une plus grande importance aux rotations (bassin, bras, poignets...).
- L'enchaînement Erlu (ou Pao Chui, les poings canons) forme martiale rapide, apprend à mettre à profit ses compétences dans le combat.
Traditionnellement, ce n’est qu’après avoir bien maîtrisé le Di yi lu que l’on peut commencer l’apprentissage du tuishou (poussée des mains pratiquée à deux) et des armes (épée, sabre, grande lance, bâton, hallebarde, éventail…), et du Erlu (poings canons ou pao chui).
IV. La méditation debout ou la posture de l'arbre — Zhan Zhuang —
Cette position d'enracinement permet une décontraction générale du corps pour éliminer "la force trouble".
- Elle s'exerce dans la position neutre "d'embrasser un arbre" (zhan zhuang).
- Debout, les pieds parallèles écartés de la largeur des épaules ; les bras élevés devant soi à la hauteur des épaules, comme pour entourer le tronc d'un arbre, arrondis et toniques. Le sommet du crâne pousse vers le haut, le menton à peine rentré.
- De cette situation d'équilibre (d'un centre imaginaire), on utilise des « micro-mouvements », quasi imperceptibles qui passent successivement par des phases de décontraction et des phases de tonicité musculaire :
~ on commence par "tirer" l'arbre vers l'arrière avec l'ensemble du corps, sans bouger les mains, puis on revient vers le milieu comme tiré par un élastique; dans le mouvement suivant, on pousse l'arbre vers l'avant dans les mêmes conditions et on revient au milieu, toujours avec la sensation d'élasticité.
~ ensuite, en imaginant "déraciner" l'arbre, on se penche vers la gauche puis la droite, et on revient au milieu. Puis on "déracine" à nouveau l'arbre vers le haut (avec une poussée des pieds qui s'enfoncent dans le sol) et enfin on "replante" l'arbre avant de reprendre la position initiale. Tous ces mouvements sont générés par la plante des pieds qui s'accrochent au sol puis s'y écrasent, accompagnée par le bassin et la nuque. ~ petit à petit, en augmentant l'intensité de ce type d'exercice, l'ampleur de ce mouvement tend à diminuer et s'approche de la posture apparemment immobile. Cette immobilité comporte alors un dynamisme implicite de ressenti de mouvements complexes. ~ la respiration s’approfondit et descend au niveau du ventre.
- En suivant cette disposition d'esprit, le corps agit activement de l'intérieur par des contractions statiques volontaires, construisant des réseaux de renforcement des muscles provoqués (qiali ou chercher la force), préparant la compréhension de la force "d'intégration générale du corps activé par l'intention".
- L'objectif est d'acquérir le Hun Yuan Li ou la « force multi-directionnelle pour le combat » ou énergie interne.
- La principale caractéristique de cette force est d'avoir une grande résistance et densité dans toutes les directions (arrière, avant, droite, gauche, haut, bas et en spirale) et d'être accompagnée d'une sensation de légèreté :
~ il s’agit, entre autre, de découvrir les axes d’alignements dans le corps, trouver les interactions naturelles entre différentes parties du corps, les lignes de forces, qui peuvent permettre un meilleur fonctionnement du corps aussi bien sur le plan de la santé que sur celui de nos pratiques.
~ le corps devient alors, comme "un grand arc" qui peut changer de tension, de longueur, de direction suivant la pensée et l'espace (la force explosive -fali- s'exprime quand on lâche l'arc élastique dans les diverses directions de l'espace).
- Zhan Zhuang représente ainsi l'«effort sans l'effort», en utilisant un minimum de forme ou de technique, en mettant en pratique les principes du Wuwei (non agir) et Wuji (sans forme) d'une manière très directe.
- Il s’agit d’une méditation debout
- Comme pour toutes les postures, on doit réguler le corps (placement) et l'esprit (yi, intention, pensée). Pour cela faire une introspection en regardant son corps avec les "yeux internes" pour développer des sensations complexes de ressenti du corps en profondeur par création d'images (visualisation) et de pensées; et par modulation de l'intensité, changement du contexte et/ou de l'environnement (eau, boues, vent...), de la posture neutre.
- Puis, immobilisé, le pratiquant se relaxe sans penser à rien, laissant en marche les fonctions vitales spontanées. Il s'éveille alors aux différentes tensions minimales qui permettent de conserver cette posture neutre :
~ le but n’est pas de rentrer dans un immobilisme qui conduirait très vite à une rigidité; l’arbre n’est jamais complètement immobile, ne serait-ce que par le léger mouvement de ses feuilles…
~ d’un autre côté on ne cherche pas non plus à bouger, on "laisse faire" :
> il suffit de se tenir debout, l'esprit le plus vide possible, et de permettre aux énergies internes de monter et de descendre, défaire les tensions, les nœuds ou les stagnations au niveau du système musculaire, osseux et énergétique.
> par une présence détendue et ouverte on va bientôt découvrir un mouvement intérieur incessant : mouvement respiratoire, jeu des tensions et relâchements, mouvements spontanés du corps qu’on ne cherche pas à retenir car témoignant d’une expression naturelle, et de la libération de tensions accumulées à travers des mouvements musculaires ou organiques.
- Il s'agit d'une forme de repos particulière qui à la différence du repos couché, maintien un effort musculaire - dû à la gravitation - minime et régulier, du simple fait de rester debout, vertical. Au fur et à mesure de la pratique, les tensions inutiles disparaissent.
- Cette sorte de méditation permet d'obtenir une consistance dans les gestes techniques. La capacité de réaliser des tensions musculaires guidées par le yi (l'intention) n'a pas une forme précise, elle est chaotique, mais elle est intégrée : c'est le tai chi.
En résumé,
- Le zhan zhuang va servir à construire les mouvements par les sensations internes.
- Les gestes vont naître de l'intérieur pour s'exprimer vers l'extérieur.
- La globalité du corps va permettre l'unité dans chaque mouvement.
- La technique se fait sur ces sensations de détente, d'énergie, d'élasticité, d'explosivité.
- Les aptitudes développées peuvent être ensuite transférées dans des mouvements exécutés seul, avec ou sans des armes, ou à deux.
« Le débutant prend la posture extérieurement et essaie de l’habiter. Le pratiquant expérimenté entre dans la posture intérieurement et l’extérieur suit »
V. Les Tuishou
Le premier but des tui shou (exercices de poussées des mains) est l'étude des forces essentielles, l'écoute du partenaire, la sensation du toucher et l'enracinement.
La pratique
- Les Tuishou se pratiquent à deux personnes face à face, à mains nues : les avant-bras opposés des partenaires se touchent, au plus près du poignet et tournent à la façon d'une spirale. Les deux mains sont dirigées vers le parte-naire. Les deux partenaires effectuent le même mouvement alternativement.
Découvrir en images quelques conseils :
- Dans les débuts de la pratique il convient donc de rester relaxé sur une poussée, de céder avec modestie au partenaire, de ne pas opposer de résistance et sur la base du maintien de l’état de détente, de mobiliser principalement le corps selon des courbes et des cercles, chacun s’exerçant à l’écoute des mouvements de l’autre en veillant à ne pas perdre le contact.
- Lorsque la sensibilité de tout le corps et le naturel des réponses aux perceptions est acquis, on peut alors développer, à la seconde phase, une habileté particulière à percevoir l’énergie de l’autre tout en cherchant à maintenir son équilibre . Le Tuishou permet, alors, d’examiner la technique et la direction de l’adversaire, son intensité et ses transformations, doublée d’une analyse de l’équilibre pour ressentir comment rester centré.
- Il est possible alors, dans une troisième phase, à partir de cette nouvelle sensibilité, d’exprimer des interruptions de rythme et de placer des techniques de saisies, de projections, de contrôles, des frappes et des esquives. L'objectif, du point de vue martial, est d'acquérir des capacités en combat : maîtrise, force, vitesse, résistance, perception de l'adversaire... Cette forme de combat n'a pas le même but qu'un combat à la mode occidentale. Les tuishou sont faits pour sentir l'harmonie, la fluidité, l'élasticité, la transformation, l'explosivité, l'enracinement à travers le contact et le toucher. Le contrôle et la domination se font sans utiliser la force brute.
L'étude des forces essentielles
Les Tuishou améliorent la résistance, l'endurance, l'habileté et le niveau des réactions réflexes. Ces exercices de "poussée des mains" servent aussi de support pour évaluer le niveau de pratique de la « forme » :
- le travail bien conçu de la forme nous dépouille des tensions des muscles compensateurs et en même temps de certaines tensions psychiques.
- le travail à deux permet une observation plus directe de nos émotions dans la relation, nous apprend l’enracinement et ainsi à laisser passer toutes les pensées.
Négliger la forme au profit du tuishou nous fait perdre l’occasion de répéter inlassablement les mêmes mouvements pour en éliminer toutes les compensations musculaires inutiles. On risque à long terme d’y perdre en fluidité. Mais négliger les pratiques à deux au profit de la forme nous fait perdre le contact avec le réel. On perd l’occasion de tester la qualité de nos mouvements. Comment savoir si notre stabilisation est réellement efficace si on ne la met pas à l’épreuve ? Comment savoir si on est vraiment ouvert au monde si on ne teste pas nos réactions face aux autres ? Le risque à long terme est de s’enfermer dans ses idées.
Le chemin spirituel que nous propose le Taijiquan a deux pieds : d’une part une pratique de dépouillement de soi pendant la forme, et d’autre part une pratique d’ouverture pendant le travail à deux. La Voie du Milieu est de pratiquer les deux simultanément, de les cultiver avec autant de soin, et de laisser leurs effets s’équilibrer en nous et nous faire cheminer.
L'écoute du partenaire
Dans la pratique du Taiji, il convient également de porter l'attention sur le comportement de l'autre, de percevoir son énergie, de se connaître soi-même et connaître aussi l'adversaire afin d'anticiper dans l'avance comme dans le recul, de trouver les opportunités pour les sorties de force. Les tuishou sont en effet, une étape d'étude avant l'enclenchement des techniques finales (frappes, balayages, projections, clés).
Il semble que le mouvement ne peut être complètement fluide que lorsque nous pouvons sortir de notre bulle et avoir une connexion vivante avec ce qui nous entoure. Pour apprendre à établir une connexion vivante avec tout ce qui nous entoure, le plus efficace est d’être complètement présent, en créant un mouvement harmonieux à deux, mais un mouvement pas forcément fade ni exempt de confrontation. Pouvoir inclure tous les aspects de la vie dans l’interaction, c’est cela l’harmonie. Cela nous pouvons le découvrir de façon privilégiée dans le travail à deux.
Sensation de toucher et enracinement
Les Tuishou permettent :
- d'appréhender la notion de plein et de vide (yang et yin) grâce au toucher. Le plein en Tuishou est équivalent à une grande densité ou concentration, le vide correspond à un relâchement ou une inattention. L'entraînement consiste à s'adapter au toucher du partenaire : s'il est plein on réagira par du vide et inversement.
- de sentir le flux continuel du changement qui s'opère toujours dans la réalité, en suivant la ligne de moindre résistance, comme l'eau. Ils élargissent le champ sensoriel grâce aux mouvements élastiques dans toutes les directions (haut, bas, devant, derrière, circulaire). Le corps devient sensible et fort, ce qui lui permet de réagir facilement.
- de créer le toucher pour toutes les techniques de défense et d'attaque : parades, blocages et frappes. La mise en pratique de la force explosive permet d'étudier la transmission de force sur le partenaire. Le Tuishou initie également aux principes du déséquilibre
Les tuishou demandent un long apprentissage tout seul — zhan zhuang pour l'enracinement et l'unité, shi-li pour la transformation et la continuité des forces, fa-li pour faire jaillir les forces, mocabu pour les déplacements — avant leur mise en application à deux.
VI. Les applications martiales
Le vrai coeur du Tai Chi Chuan se trouve dans les applications. En effet, au sein des techniques qui composent l’enchaînement, il n’y a pas un temps qui ne renferme un sens martial des plus subtils, une application d'autodéfense. De plus, plusieurs mouvements de transition, qui peuvent paraître insignifiants, livrent certaines fonctions de défense ou d'attaque. Cette étape nécessite souvent une revisite complète des différents mouvements de l’enchaînement, pour y rechercher les principes actifs d’une pratique martiale efficace.
Il est ainsi nécessaire d’appréhender l’action martiale pour réaliser le geste juste par :
la compréhension technique des mouvements : elle permet un placement juste de l’intention. Le but n’est pas martial, mais de donner du sens au geste et de faciliter sa mémorisation. Et apprendre inconsciemment à s’enraciner, se centrer et à agir avec unité. Il est ainsi plus aisé de comprendre un mouvement, et ainsi de mieux diriger le flux de l'énergie interne. Si on comprend ce pourquoi les postures ont été conçues, on pourra alors appliquer son intention (ce que l’on a l'intention de faire avec une posture, par exemple dévier un coup de poing) et développer davantage son intégration corps-esprit. A ce niveau, la compréhension technique c'est de la défense passive. alors que l'application martiale c'est :
- de la défense passive : les applications de la forme permettant d'acquérir une base simple mais certaine en ce qui concerne la défense personnelle ET
- de la défense active: l’objectif n’est pas tant de devenir un expert du self-défense que de bien comprendre l’intention du mouvement et ce qui se cache derrière son exécution ET
- de l'attaque : toute la structure osseuse et musculaire est impliquée dans la réaction d'adaptation face à l'attaque du partenaire.
La taille (dan tian) est le pivot autour duquel s'articulent tous nos mouvements. La puissance des applications martiales découle de l'énergie spiralée que nous mettons en pratique dans le déroulement des formes. La rapidité alliée à la détente et l'élasticité du corps entier s'expriment dans des sorties de force explosives (fajing)